Depuis que les naissances sont comptées, c’est-à-dire 1838, au XIXe siècle, il y a toujours eu plus de garçons que de filles à voir le jour. Pourtant, l’homme produit normalement autant de spermatozoïdes X que Y. Il devrait donc y avoir autant de filles que de garçons.
Plusieurs théories avancées
Plus ‘casse-cou’ que les filles, les garçons souffriraient d’une plus forte mortalité pendant l’enfance, mais également à l’âge adulte. C’est du moins cette thèse que soutient le Pr Davidd Steinsaltz de l’Université d’Oxford. Et, c’est un fait, la mortalité masculine est plus importante, comme l’a confirmé à nos confrères de “Ça m’intéresse” Anne Atlan, chercheuse au CNRS. Ce nombre supérieur de garçons à la naissance permettrait donc d’équilibrer le nombre total d’hommes et de femmes ensuite, bien que ces dernières soient, au final, plus nombreuses dans la population générale, car elles vivent plus longtemps.
D’autres hypothèses ont été émises : le cycle d’ovulation, le stress, le régime alimentaire… mais aucune n’a pu être prouvée scientifiquement.